Eté 2020 – postcovid 19
REPOS
Ces congés ont un parfum spécial. Après l’expérience de confinement, je n’ai pas retrouvé le rythme « d’avant ». Quelque chose de dense s’est installé en moi. Je vis et travaille plus lentement, plus intensément, j’ose éliminer le superflu, l’inutile, ce qui s’agite. A titre d’exemple, entrer dans un hypermarché est devenu difficile et pesant.
Vivre plus intensément chaque moment. Faire moins de choses et goûter pleinement celles que je choisis de faire. Sentir avec mon corps la vie qui me traverse. Cette intériorité est-elle aujourd’hui possible ? Ai-je la possibilité de vivre ainsi ma vie ?
Depuis le Covid, j’ai un vrai espace bureau à la maison. Cela me permet de travailler avec le bruit du jardin : les oiseaux, quelques chiens, la cloche de l’église qui sonne l’heure, un coq, la lenteur de la nature est palpable.
J’ai ralenti.
Cet état s’installe dès je suis dans ma maison, celle de mon corps, de mon coeur. J’ai quitté une certaine vie extérieure pour vivre plus intimement une vie intérieure qui n’a pas forcément de mots.
Merci.
PROMESSE
Vivre et mourir en bonne santé,
Vivre et mourir heureuse,
Voilà mon ambition.
Aimer sa vie pour aimer la vie,
Rendre grâce chaque jour et chaque instant,
Transmuter le réel,
Rendre gloire à la création,
Voilà le désir que j’ai de ma vie.
Utopie ? Réalité ?
Comment avancer vers cette promesse qui meut mon coeur ?
CONFIANCE
Ma vie fut longtemps un poids, une douleur. Une sourde angoisse n’était jamais loin avec la peur qu’elle m’envahisse à nouveau.
J’ai donc marché bon an, mal an, comme j’ai pu. Toujours habitée par un désir ardent d’en trouver le sens.
Aujourd’hui, j’ai trouvé la joie dans mon corps, dans mon coeur, dans ma tête. Mon esprit est apaisé.
Et parce que j’ai souffert, je sais maintenant reconnaître cette motion de l’esprit qu’est la joie.
Elle est devenue le guide de ma vie, de mes choix, de ma foi.
Alors j’ai confiance, en marchant sur mon propre chemin je réaliserai ma tâche :
Accompagner les autres à trouver leur propre chemin.
Anne Finot
18 juillet 2020
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