A l’ombre du coronavirus

Comment vivez-vous cette période, qu’avez-vous envie de dire ?

A l’ombre du coronavirus, la maladie

Voici un virus face auquel l’espèce humaine n’est pas immunisée. Un virus qui attaque les poumons, la respiration. Il peut tuer. Il faut, pour cela, que le virus trouve un terrain favorable : une immunité faible, un corps fatigué, stressé, apeuré. Ce virus est invisible, microscopique et parfois malheureusement mortifère. Personne ne sait vraiment comment il se transmet et peut passer inaperçu puisque certains seraient porteurs sains. Ce virus a traversé les frontières en quelques semaines : nous vivons une pandémie, première mondiale depuis 1918.

Tout d’abord, merci à tous ceux qui donnent leurs vies, leur temps pour soigner, pour combattre la maladie sur le terrain, pour continuer à nous nourrir tous les jours. Ce sont des héros du quotidien. 🙏🏾, Merci.

La maladie  mal à dire – est aussi l’expression d’un message du corps. Il prend le relais pour retrouver un équilibre perdu. Avant de tomber malade, les signaux sont souvent nombreux. Et pourtant, souvent, nous ne les écoutons pas. Sauf lorsqu’on finit par être terrassé : serait-ce le message d’aujourd’hui ?

En effet,  depuis 15 jours , l’Humanité suspend sa respiration pour tenter d’être le moins touchée possible. Le monde rentre dans une forme de silence, de ralentissement économique, retient son souffle. Les hommes et les femmes se parlent pour lutter ensemble contre la maladie. Les Chinois envoient des masques, des spécialistes en Italie, la solidarité se diffuse à grande vitesse entre les êtres vivants.

A l’ombre du coronavirus, une pause

Nous entrons dans la troisième semaine de confinement.

Certains d’entre nous sont sur la brèche de par leur métier de première nécessité.
D’autres sont malades, la mort erre dans nos têtes.

Pour  la majorité d’entre-nous, heureusement, nous sommes en confinement ; soit en chômage partiel, soit en télétravail et souvent en bonne santé.

Aussi, quelle que soit sa situation, le moment que nous traversons est une opportunité sans précédent pour se laisser transformer vers plus de vérité, vers plus de vie.
Lorsqu’une personne est touchée par la maladie, il n’est pas rare que ce soit un temps de bilan, un temps pour visiter le sens de sa vie, de revoir ses priorités, de se transformer intérieurement. Les lois de vie pour un individu sont les mêmes que pour un groupe, une équipe, une organisation, un pays, l’Humanité. A chaque échelle, nous  sommes invités à faire le point.

Qui veux-je être ?
De quoi ai-je vraiment besoin ?
Quels sont mes essentiels ?

Qui voulons nous-être ?
De quoi avons-nous vraiment besoin ?

Quels sont nos essentiels ?

Nous avons du tri à faire.

« Finalement, on est bien dans notre maison » me dit ma voisine, qui tous les WE, toutes les vacances partait en voyage pour découvrir un nouveau pays.

«  Je n’avais jamais remarqué que mon quartier était chaleureux »

« Ce confinement me fait  prendre conscience de plein de choses. : la rigueur du télétravail pour ne pas travailler trop, ne pas rogner sur ses pauses de midi, maintenir des rituels voire d’en créer de nouveaux pour se poser un cadre, continuer de prendre soin de soi même si on est seul chez soi, maintenir sa motivation pour faire un peu d’activité physique, prendre du plaisir à me cuisiner des repas équilibrés alors que d’habitude je fais moins attention, prendre le temps de faire les choses, arrêter de courir après le temps, mon principal « défaut » »

«  Je me rends compte aussi que, seul chez moi, je prends parfois plus de plaisir à travailler qu’au bureau. Je crois que je suis trop sensible aux ondes négatives, alors je préfère encore ne recevoir aucune onde de personne parfois, que des ondes négatives. Je suis plus efficace»

«  Je découvre le plaisir de faire des exercices physiques le matin et en fin d’après-midi »

«  Je prends le temps de cuisiner »

Depuis 20 ans déjà, nous vivons non pas une crise, mais un changement de paradigme avec des crises successives. Celles-ci pourraient-elles être le déclencheur, la bascule vers ce nouveau monde qui signe la fin de la période de la modernité : fin du consumérisme à outrance, fin des modèles hiérarchiques, fin d’une quête sociale normée, fin de la survie ?

A l’ombre du coronavirus, la peur

C’est ainsi que nous expérimentons une forme de pause mondiale. La majeure partie des avions ne volent plus, des  trains sont à l’arrêt, le silence s’installe dans les villes, l’économie vit au ralenti. Alors que la COP 21 en 10 ans n’a pas réussi à faire reculer la pollution en invoquant la solidarité et la raison, le coronavirus en 15 jours a obtenu des résultats bluffants : plus une seule pollution de l’air en Chine, puis à Paris !

La peur, émotion au service de la vie en danger est bien plus puissante que l’esprit, que les mots, que la raison intellectuelle. Bref notre limbique domine notre cortex, pour le dire plus simplement, nos émotions sont bien plus opérationnelles que nos pensées pour nous faire passer à l’action. Ce n’est pas nouveau et pourtant il semble que nous ne l’ayons jamais compris.

Et si nous trouvions une solution, pour aller vers là où nous désirons faire route en utilisant cette réalité ?

Peut-être est-ce le moment de prendre conscience que le monde et les humains depuis le néolithique sont en mode de survie. Ils fonctionnent dans la peur, cherchent à dominer les autres, le monde qui les entoure. Le pouvoir, l’avoir, la gloire sont les quêtes de l’Homme depuis le néolithique. Éliminer l’incertitude, être le plus fort, dominer, accumuler richesses, et biens matériels… Quelle finalité à cette quête de désirabilité sociale qui exacerbe nos envies et notre arrogance, notre individualisme, par l’accumulation perpétuelle de ces richesses illusoires ?

En effet, ceux qui atteignent le sommet et sont « libérés » se disent parfois : et à quoi bon ?

Ces comportements n’ont d’autre finalité d’éloigner l’idée de la mort. Ce qui guide ces comportements n’est rien d’autre que la peur. La peur de manquer, d’être inutile, de ne pas être aimé. Et tout le temps que nous sommes occupés à gérer ces peurs, en général inconscientes, nous ne nous posons pas la question du  sens de nôtre existence.

Nous devons aujourd’hui changer ce paradigme. Nous avons montré que nous savons exploité la nature, nous avons atteint des niveaux scientifiques, technologiques sans précédents tels que nous n’avons plus  besoin d’avoir peur. Nous avons la nécessité d’apprendre à passer d’une culture de SURVIE à une culture de VIE.

Un exemple frappant : les premiers jours, les rayons des magasins étaient vides presque tous les jours. Allez comprendre ce qu’il s’est passé pour le papier toilette !!! Pénurie de papier toilette !!!!

Puis les choses se sont apaisées : à 15 jours de confinement, les rayons restent pleins, les gens sont calmes. Nous pouvons vivre ce confinement paisiblement. Nous n’avons plus à avoir peur et nous pouvons choisir la vie, dont la joie est  le signe émotionnel.

Profitons donc de ce temps pour rechercher ce qui fait vibrer notre âme, notre corps, notre coeur et notre esprit.

En trouvant cela, on deviendra chacun un rayon de soleil qui pourra briller et l’univers nous le rendra par ses reflets.

A l’ombre du coronavirus,  le choix de la vie

Le bonheur est l’art de s’approprier ce que l’on a déjà.

En ce temps ralenti, confiné, réduit aux activités essentielles, quelles sont et où sont nos joies ?

Qu’est ce que je désire et que j’ai déjà ? A chacun de répondre en son coeur.
Pour ma part, ma famille, ma santé, mon métier, ma maison, mon compagnon, mes amis, mon jardin, la lecture, la musique, la danse, la marche. Voilà le diamant de ma vie dont je veux prendre soin avec douceur, profondeur, tranquillité.

Et vous ? Que désirez-vous que vous avez déjà même si c’est très peu ?

A l’ombre du coronavirus, que découvrez-vous ?

Le temps est comme ralenti, ce que nous vivons est différent, unique, brutal, déroutant. Il nous fait vivre un salutaire égarement.
J’ai bien conscience que pour beaucoup le stress est immense par la maladie, par le confinement, par les conséquences économiques. Et pourtant ce temps permets une invitation à s’interroger ce qui fait sens pour nous :

Et vous comment vivez-vous cette période, qu’avez-vous envie de dire ?

Que découvrez-vous ? Sur vous-même, sur les autres ?
Qu’aimeriez-vous poursuivre de vivre dans « l’après »
Comment allons-nous poursuivre le meilleur de ce qui nous arrive aujourd’hui ?

Je vous propose de faire la liste de tout ce que vous aimez dans ce temps de confinement, ce que vous découvrez et aimerez continuer à vivre.

Voudriez-vous m’en faire part ? Ce sera une joie de compiler les trésors ou inattendus trouvés à l’ombre du coronavirus et pourrait réaliser un ouvrage «  les joies inattendues pour un nouveau monde en croissance »

Merci beaucoup !!!!

Pour me partager ce que vous aimez et vous découvrir dans ce temps exceptionnel, vous pouvez m’écrire à  anne@coaching-art.com   ou écrire en  commentaire au bas de cet article

Anne Finot.

A l’ombre du coronavirus, le printemps.

«Joies inattendues du confinement Covid -19 » Sous la plume de  xxxx témoignages…

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